Les jeunes diplômés et la RSE : ce qu’ils attendent vraiment des entreprises
- jm2774
- 3 juin
- 3 min de lecture
Les jeunes diplômés ne se tournent plus uniquement vers la sécurité de l’emploi ou le niveau de rémunération. Ce qu’ils recherchent avant tout, c’est un travail porteur de sens, dans une entreprise dont les valeurs sont alignées avec les leurs. L’impact sociétal et la transparence sont des éléments importants : ils constituent désormais des critères décisifs dans le choix d’une entreprise. La RSE s’impose ainsi comme un véritable marqueur d’attractivité et de confiance.
Ce qu’ils attendent vraiment des entreprises
Alors que les enjeux climatiques, sociaux et économiques occupent une place croissante, les jeunes diplômés issus des grandes écoles ou universités apparaissent de plus en plus exigeants vis-à-vis des entreprises. La rémunération n’est plus le seul élément au centre des préoccupations. Aujourd’hui, la quête de sens, la cohérence éthique et les engagements concrets en matière de RSE pèsent lourd dans la balance.
Selon le site emploi environnement « Avant de postuler dans une entreprise, 70 % de la génération Z (12-27 ans) et Y (28-43 ans) considèrent crucial qu'elle agisse contre le changement climatique et 25 % se renseignent sur sa politique environnementale ».
La RSE : un pilier stratégique pour les jeunes diplômés
Les jeunes diplômés recherchent une cohérence entre le discours et les actes. Cette prudence est nourrie par une culture de la transparence : les jeunes diplômés sont formés, informés et outillés pour décoder les stratégies de communication d’entreprise. Ils savent lire un rapport RSE, s’intéressent aux notations extra-financières ESG, et interrogent directement les collaborateurs sur les conditions de travail ou la véracité des engagements affichés.
Flexibilité, bien-être et engagement : les nouveaux piliers de l’attractivité
Selon le site jobteaser, les jeunes auraient besoins de 4 piliers dans leur travail :
"Agir positivement sur le monde : les collaborateurs ont besoin d’avoir le sentiment de servir des valeurs humanistes et/ou environnementales."
"Assurer la cohérence éthique entre ses valeurs morales et sa mission professionnelle : c’est-à-dire bien faire son travail sans contrevenir à ses valeurs personnelles. Les collaborateurs doivent être en accord avec la mission de l’entreprise."
"Avoir de l’autonomie dans son travail : Faites confiance aux jeunes collaborateurs et évitez le micromanagement ! CQFD"
"En tirer de la reconnaissance, de l’estime de soi et (donc) un accomplissement personnel "
"Les tâches répétitives, le fait de servir une mission ou une organisation à laquelle on n’adhère pas ou encore le management autoritaire et vertical figurent parmi les éléments qui entravent le sens au travail."
La rémunération, toujours importante, mais plus relative
Si la question salariale reste centrale, elle passe souvent après les valeurs et le sens. D’après le site aef info " 65% des jeunes diplômés accepteraient une rémunération inférieure si l’entreprise affiche un engagement sociétal fort et sincère."
C’est aussi pourquoi les jeunes diplômés s’informent beaucoup avant de postuler. Ils consultent les engagements RSE, les politiques RH, la gouvernance, les retours d’expérience des salariés. Ils cherchent des signaux concrets, des preuves d’engagement, et une culture d’entreprise dans laquelle ils pourront s’épanouir, sans devoir renier leurs convictions.
Des actions concrètes attendues
Les jeunes diplômés veulent des preuves. Parmi les engagements concrets attendus :
Des plans de décarbonation vérifiables, assortis d’objectifs chiffrés.
Une diversité réelle, notamment en matière de genre, d’origine sociale ou ethnique, et de handicap.
Des politiques d’achats responsables et d’investissements éthiques.
Des mécanismes de gouvernance participative, avec une voix donnée aux collaborateurs sur les grandes orientations de l’entreprise.
Un nouveau modèle d’attractivité pour les entreprises
Les entreprises qui négligent ces attentes prennent le risque de perdre des talents. À l’inverse, celles qui adoptent une RSE sincère, mesurable et intégrée à leur stratégie peuvent non seulement attirer les meilleurs profils, mais aussi accroître leur performance globale.
Des solutions concrètes pour devenir une entreprise engagée
Pour les entreprises souhaitant améliorer leur attractivité et le bien-être de leurs collaborateurs, des solutions comme le suivi de formations RSE, les diagnostics de pratiques internes ou des ateliers RH sont de précieux outils. Chez LE BON CAP, nous vous aidons à mettre en place des pratiques concrètes et engageantes pour faire de votre entreprise un lieu où les talents ont envie de s'investir.
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